L’accroissement de la violence dans le Nord-Kivu, province de l’Est de la République démocratique du Congo, a entraîné le déplacement d’au moins 400.000 personnes depuis le début de l’année. Une situation qui risque d’exposer les enfants à de nouvelles violences si leur protection n’est pas renforcée. Pour rappel, plus de 95.000 personnes (nouvellement déplacées et dont la moitié sont des enfants) sont arrivées à Minova en février dernier alors que le conflit au Nord-Kivu prenait de l’ampleur.
Dans ce contexte, l'UNICEF et ses partenaires locaux ont récemment distribué des produits de première nécessité à plus de 8.300 familles nouvellement déplacées à Minova. Et ce malgré le fait que la région soit désormais de plus en plus difficile d’accès. Depuis 2023, l'UNICEF aide les enfants touchés par ce conflit à bénéficier d'un ensemble de services de base, y compris des interventions en matière d’eau, d’assainissement et de santé, tout en soutenant les réseaux communautaires pour orienter et protéger les enfants.
Rien qu’en février, l'UNICEF et ses partenaires ont fourni des services en santé mentale et de soutien psychosocial à plus de 1.900 enfants. Des soins temporaires ont également été fournis à 150 enfants non accompagnés ou séparés de leur famille et plus de 300 personnes ayant survécu à la violence sexiste (filles, garçons et femmes) ont eu accès à des services médicaux, psychosociaux et juridiques et ont ensuite fait l’objet d’une réinsertion économique.
L'UNICEF appelle toutes les parties à donner la priorité à la protection civile et à permettre aux agences humanitaires de faire leur travail.
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