Les écovillages disposent notamment de panneaux solaires ou encore d’un forage et d’une citerne qui desservent le village en eau potable, ce qui permet d’irriguer les jardins ou les potagers et de disposer de toilettes améliorées. « Le concept constitue un ensemble de solutions qui répond aux besoins vitaux pour l’épanouissement et le bien-être des enfants. Tous les secteurs clés de l’UNICEF y sont représentés : santé, nutrition, éducation, accès à l’eau, hygiène et assainissement. » Un projet qui a un impact significatif sur les petites populations. Cependant, pour étendre sa portée à un plus grand nombre de personnes, une mobilisation substantielle des ressources est nécessaire.

Si les écovillages améliorent déjà considérablement les conditions de vie des populations locales, le projet pourrait prendre davantage d’ampleur : « Si nous démontrons que les écovillages sont porteurs, durables et viables en termes d’autonomie financière, alors nous serons capables d’en développer davantage (…) Nous devrions progressivement pouvoir créer un cercle vertueux d’économie verte et bleue (relative aux océans, ndlr) sur lequel nous travaillons beaucoup en Europe et dans d’autres pays. Il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas l’implémenter à Madagascar. »