Aujourd'hui, tous les enfants ne vont pas à l'école et plusieurs facteurs sont en cause : actuellement, la pauvreté reste l'un des plus grands obstacles. Les enfants touchés par l'instabilité politique, les conflits, la violence ou les catastrophes naturelles risquent davantage d'être privés d'éducation, tout comme les enfants en situation de handicap ou issus de minorités ethniques. Parallèlement, certaines écoles sont confrontées à une pénurie d'enseignant.es, à des ressources pédagogiques insuffisantes et à des infrastructures médiocres. Une multitude de raisons qui complique davantage l'accès à un apprentissage de qualité pour de nombreux enfants.
Des espaces d'apprentissage sécurisés
L'une des méthodes utilisées par l'UNICEF consiste à créer des écoles informelles dans les zones de conflit et les camps de réfugiés. Une pratique efficace qui permet à des enfants comme Delphine, et partout dans le monde, de poursuivre leur éducation. Ces écoles sont des havres de paix où les enfants peuvent apprendre et grandir malgré le chaos qui les entoure. Dans les régions dévastées par la guerre et la violence, l'éducation apporte une certaine structure, mais protège également les enfants de toute forme d’exploitation comme le travail des enfants, la traite des êtres humains et l’enrôlement dans des groupes armés. Elle donne aux enfants une chance de pouvoir développer leurs compétences, de réaliser leurs rêves et de retrouver un semblant d'insouciance.
Une éducation pour les filles
Outre les écoles sécurisées et informelles, l'UNICEF investit également dans l'éducation des filles. Nous collaborons avec les communautés, les gouvernements et les partenaires pour réduire les obstacles à l'éducation des filles et promouvoir l'égalité des genres dans l'éducation. Les systèmes éducatifs qui offrent les mêmes chances aux filles et aux garçons peuvent contribuer à réduire la violence scolaire fondée sur le genre ainsi que les pratiques néfastes, comme le mariage forcé et les mutilations génitales féminines.
Les filles qui ont l’opportunité d’aller à l’école mènent une vie plus saine et plus productive. Elles s'assurent ainsi d'avoir plus tard, des revenus plus élevés, participent aux décisions qui les concernent et construisent un meilleur avenir pour elles et leurs familles.
En Afghanistan, la situation est devenue encore plus préoccupante ces dernières années, surtout depuis que le pays interdit à nouveau aux filles de fréquenter l'école secondaire. Cette exclusion systématique viole leurs droits, réduit leurs opportunités d’avenir et a un impact majeur sur leur santé mentale.
Aujourd'hui, au total plus de 119 millions de filles ne sont pas scolarisées, dont 34 millions sont en âge d'aller à l'école primaire.
L'école offre plus qu’une éducation
Il est essentiel pour les enfants d'acquérir des connaissances, mais aussi des compétences qui les aident à se préparer à l'avenir. L'UNICEF s'engage à fournir aux enfants les outils essentiels dont ils ont besoin pour réaliser leur plein potentiel.
En Flandre, le contexte social dans lequel grandissent les enfants semble avoir un impact majeur sur leurs résultats scolaires. C'est ce qui ressort des enquêtes du Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA) de ces dernières années, et de notre propre rapport « What do you think: Égalités des chances à l’école ? Voilà ce qu’ils en pensent » (2013). Ledit rapport a interrogé plus de 1.000 enfants et de jeunes en situation de vulnérabilité et montre qu’aller à l'école peut aussi être source de souffrance et d'exclusion, et ce dès les maternelles.
Nous aidons les enfants du monde entier à réaliser leur plein potentiel et à avoir de belles perspectives d’avenir. Avec divers partenaires, gouvernements et autorités, nous travaillons sans relâche pour assurer l'éducation de chaque enfant.
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Études PISA
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Rapport What do you think ? Égalité des chances à l'école - Voilà ce qu'ils en pensent (2013)