1. Les vaccins protègent les enfants de nombreuses maladies et sauvent chaque année 3 millions de vies

 

Voici Mariya d’Islamabad, Pakistan.

Elle montre la marque à l’encre qu’on lui a faite au doigt et qui indique qu’elle s’est fait vacciner contre la polio dans le cadre d’une journée nationale destinée à éradiquer cette maladie.

L’éradication de la polio est proche. Depuis 1988, plus de 2,5 milliards d’enfants ont reçu le vaccin antipoliomyélitique faisant baisser les cas de polio de plus de 99%. Il y a 30 ans, on recensait encore 350.000 polios dans 125 pays. En 2018, leur nombre était de 33, limités à seulement deux pays : le Pakistan et l’Afghanistan.

Les efforts de vaccination accomplis entre 2000 et 2017 ont également permis une diminution de 80% des décès liés à la rougeole.

Grâce à la vaccination, des enfants tels que Mariya peuvent grandir en bonne santé sans crainte de contracter des maladies mortelles.

2. Malgré le fait avéré que la vaccination sauve des vies, des millions d’enfants en sont encore toujours privés dans le monde

Aux Kiribati, où vit la petite Tate, on enregistre 1 décès sur 18 enfants avant l’âge de 5 ans, la plupart du temps imputable à des maladies qu’il est aisé de prévenir.

On estime à 20 millions, le nombre d’enfants qui ne bénéficient pas de couverture vaccinale partielle ou complète.

De ce fait, ce ne sont pas seulement eux mais tout leur entourage qui reste exposé à des maladies dangereuses. Selon les estimations, 1,5 million d’enfants âgés de moins de 5 ans décèdent annuellement de maladies évitables telles que la diarrhée, la rougeole ou les infections respiratoires de type aigu. Ceci est tout juste inacceptable dans un monde où des vaccins peuvent être achetés à faibles coûts et sauver des millions de vies.

Grâce au vaccin que Tate a reçu, elle sera protégée et ses parents craindront moins pour sa vie. Trois petites gouttes qui font toute la différence !

3. La rougeole fait sa réapparition aux quatre coins de la planète

Avant de s’enliser dans un conflit destructeur, la Syrie disposait de l’une des meilleures couvertures vaccinales de la région. Aujourd’hui, ces chiffres ont chuté. Une campagne nationale de vaccination qui a touché 2 millions d’enfants a permis de rééquilibrer un peu les choses et de protéger la petite Rahaf d’Alep contre la rougeole. Un souci de moins pour cette petite fille.

Les vaccins sûrs, efficaces et bon marché ont sauvé des millions de vies au cours de deux dernières décennies. Mais nous savons aussi que lorsque les couvertures vaccinales baissent, certaines maladies font leur réapparition

Même dans certains pays où la rougeole semblait sous contrôle, la maladie est réapparue brutalement. Il est possible d’enrayer de telles flambées en maintenant les couvertures de vaccination à un niveau élevé.

4. La vaccination comme bouclier de protection pour toute une communauté

Sajeda, travaille pour l’UNICEF dans le camp de réfugiés du Cox’s Bazar, au Bangladesh. Elle vaccine le petit Mohammed qui a à peine treize semaines. Il sera protégé ainsi contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche.

Lorsque suffisamment de personnes sont vaccinées dans une communauté, la propagation des maladies sera stoppée ou freinée. Une couverture vaccinale de 95 pour cent contribue généralement à développer une immunité de groupe parce qu’elle empêche la maladie de circuler.

En faisant vacciner nos enfants, nous protégeons aussi les personnes les plus vulnérables de notre entourage notamment des nouveau-nés. Ces enfants-là profitent particulièrement de ce haut taux de couverture.

Les nouveau-nés courent des risques accrus de maladies lorsque la couverture vaccinale est basse dans une communauté donnée, parce qu’ils sont trop jeunes encore pour pouvoir être vaccinés ou pour avoir développé des défenses immunitaires suffisantes.

Grâce à des campagnes de vaccination régulières et des travailleurs de santé tels que Sajeda, l’UNICEF et ses partenaires parviennent à sauver des millions de vies par an.

5. La vaccination est inscrite au cœur du travail de l’UNICEF

José David Dominguez a 9 ans et est originaire du Venezuela. Il est accompagné de sa maman et attend son tour pour être vacciné dans le centre de santé d’Ipiales, en Colombie. Ce service fait partie du plan d’urgence régional mis en place pour accueillir et soutenir les familles et les enfants arrivant du Venezuela dans des communautés hôtes.

Année après année, l’UNICEF fournit les vaccins de plus de 45% de tous les enfants de la planète. En 2018, nous avons acheté ainsi 2,35 milliards de doses de vaccins.

En tant qu’un des plus grands acheteurs de vaccins au niveau mondial, l’UNICEF occupe une position assez unique qui lui permet de négocier les prix de manière fort avantageuse. Grâce à l’achat de quantités énormes, nous pouvons influencer le marché des vaccins, réduire nos coûts, accroître notre efficacité – et le plus important de tout – sauver davantage de vies.

6. Pour chaque enfant, un droit de grandir en bonne santé

En Côte d’Ivoire, le petit Kelly se fait vacciner contre la polio lors d’une campagne de vaccination qui va à la rencontre des enfants. Les équipes mobiles de vaccination permettent en effet d’atteindre des enfants dans des régions isolées ou d’accès difficile et de les immuniser pour plusieurs années contre des maladies potentiellement mortelles.

Le droit à une bonne santé est repris dans la Convention relative aux droits de l’enfant qui fête cette année ses 30 ans

Pour garantir ce droit, l’UNICEF souhaite contribuer à un monde dans lequel plus aucun enfant ne décéderait de maladies qu’il est possible d’éviter. C’est la raison qui nous pousse à tout mettre en œuvre pour atteindre chaque enfant et lui assurer la protection qui le préservera de la maladie.

Avec nos partenaires, nous soutenons des programmes de vaccination dans plus de 95 pays. Il s’agit d’un travail titanesque qui n’est possible que grâce à la détermination de milliers de volontaires et de travailleurs de santé.